
Le 31 mai 2023, Florence a déclaré son intention d'interdire les nouvelles locations de vacances privées, y compris les annonces Airbnb, dans le centre historique de la ville de la Renaissance. Le maire, Dario Nardella, a précisé que ce règlement ne s'appliquerait pas rétroactivement. Les locations de courte durée sont définies comme tout séjour d'une durée inférieure à 30 jours. Découvrons-en plus sur les projets de Florence pour interdire les locations de vacances dans les zones UNESCO.

Florence compte actuellement environ 11 000 propriétés locatives à court terme. Cependant, Nardella a souligné que l'interdiction ne viserait pas les 8 000 propriétés qui existent déjà dans le centre historique de la ville classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Selon le maire, le but de cette interdiction de location de vacances est d'empêcher Airbnb et les sociétés de location de vacances similaires d'épuiser le parc de logements dans le centre historique du berceau de la Renaissance. Ce faisant, le maire a déclaré qu'il entend également préserver la résidence locale dans ces zones à des prix abordables. En raison de sa popularité en tant que destination touristique, Florence a connu une réduction de son parc de logements causée par les locations à court terme.
Nardella a déclaré : « Si nous ne prenons pas de mesures importantes, aucun progrès ne sera réalisé ». Il a fait cette remarque en référence au projet de loi proposé par le gouvernement central, qui n'accorderait à Venise que la possibilité de limiter les locations de propriétés à 120 jours.

Le gouvernement central italien travaille également activement sur un projet de loi visant à introduire des réglementations et des restrictions sur le marché de la location de vacances à court terme dans toute l'Italie, selon les rapports d'Ansa. L'objectif de ce projet de loi est de veiller à ce que le tourisme ne dépasse pas de manière excessive la capacité d'accueil locale. Il vise également à protéger le caractère résidentiel des centres-villes et à empêcher que les locaux ne soient exclus du marché du logement, comme indiqué dans un avant-projet de loi.
En vertu de ce projet de loi, les propriétaires de bien utilisés pour la location à court terme seraient tenus d'obtenir un code d'identification CIN spécial. Le non-respect de cette exigence peut entraîner des amendes pouvant aller jusqu'à 5 000 € pour les propriétaires. De plus, le projet de loi établirait une période de location minimale d'au moins deux nuits dans les grandes villes, sauf dans les cas où les familles sont composées de trois enfants et d'au moins un parent.
La ministre du Tourisme, Daniela Santanche, s'est engagée à présenter le projet de loi d'ici fin juin 2023.